Président d’honneur
Conférenciers
Alexandre Gagnon
Professeur titulaire, Département de Chimie, Université du Québec à Montréal (UQÀM)

Alexandre Gagnon a découvert sa passion pour la chimie organique au cégep, avant de poursuivre des études en chimie à l’Université de Montréal. Il y réalise plusieurs stages de recherche en chimie organique et organométallique, puis complète un doctorat sous la direction du Pr André B. Charette, suivi d’un stage postdoctoral à l’Université Columbia avec le Pr Samuel J. Danishefsky. Il amorce ensuite une carrière en industrie pharmaceutique, notamment chez Boehringer-Ingelheim et Constellation Pharmaceuticals, où il travaille sur le développement de médicaments ciblant le VIH, le VHC et des cibles épigénétiques. Depuis 2011, il est professeur de chimie à l’UQAM, où il enseigne la chimie organique, organométallique et médicinale. Il a également enrichi sa formation par un certificat en études allemandes et divers séjours de recherche, notamment en République tchèque. Spécialiste reconnu de la chimie des organobismuths et de la chimie médicinale, le Pr Gagnon est auteur de plus de 50 publications scientifiques et a obtenu plus de 1 million de dollars en financement de recherche. Il a formé plus de 40 étudiants, donné plus de 50 conférences à l’international, et collaboré avec des équipes au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en France. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Thieme (2014), le prix de la relève en recherche (2017) et un prix pour la qualité de son enseignement (2019). Il a aussi été titulaire d’une chaire de recherche en chimie médicinale et épigénétique (2019-2023) et professeur invité à l’Université Paris-Est Créteil.
Thème de la conférence : Chimie Médicinale
Développement d’inhibiteurs de cibles biologiques impliquées dans l’expression des gènes
L’expression des gènes repose sur une orchestration complexe d’enzymes et de protéines. Les writers et les erasers épigénétiques affectent le niveau de compaction de l’ADN en installant ou en enlevant des marques sur la chromatine ou l’ADN alors que les facteurs de remodelage facilitent l’expression des gènes par le recrutement de readers épigénétiques et de facteurs de transcription.
La surexpression de ces enzymes et la dérégulation des processus associés est souvent observée dans les cellules cancéreuses. L’inhibition des enzymes impliquées dans l’expression des gènes par de petites molécules est une approche attrayante pour le développement d’agents anticancer.
Dans cette présentation, nos travaux sur le développement d’inhibiteurs de la méthyltransférase 3A DNMT3A, du facteur de transcription YAP–TEAD, du remodeleur de chromatine BPTF et du reader épigénétique PB1 seront présentés.

Émile Luzolo Mbikulu
Gestionnaire de projets médicaux, M.P.H., M.D.
Médecin sans frontière
Thème de la conférence : Insécurité alimentaire

Originaire de la République Démocratique du Congo, Dr Émile Luzolo Mbikulu est un médecin canadien engagé depuis plus de dix ans dans les domaines de la santé publique, de la gestion des services de santé et de l’action humanitaire. Diplômé en médecine générale en 2004 en République Démocratique du Congo, il poursuit ses études en Europe, où il obtient en 2012 une maîtrise en santé publique, option Santé et développement, de l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Il complète également une maîtrise en administration des services de santé, avec une spécialisation en gestion des systèmes de santé. Professionnel passionné par les enjeux de santé mondiale, il consacre une grande partie de sa carrière à des missions humanitaires, principalement avec Médecins Sans Frontières (MSF), depuis 2012. Son expérience de terrain est vaste et variée, couvrant plusieurs pays et contextes critiques, incluant des projets de pédiatrie, de santé maternelle, de nutrition, de lutte contre les épidémies (Ébola, paludisme, tuberculose, VIH), et de soins en contexte de conflit armé. Il a notamment occupé des postes clés tels que médecin référent, responsable médical de projet et gestionnaire hospitalier au Yémen, en Centrafrique, en Côte d’Ivoire, au Soudan du Sud, au Libéria, ainsi qu’au siège de MSF à Montréal et à Paris comme référent médical technique. Son expertise s’étend à la fois à la gestion opérationnelle, à la coordination médicale et à la formation des équipes sur le terrain. Installé au Québec depuis 2016, Dr Luzolo Mbikulu continue d’œuvrer pour des causes qui lui tiennent à cœur, notamment l’accès équitable aux soins de santé et l’autonomisation des femmes.
Sécurité alimentaire et Santé Publique : Impact de l’instabilité politique sur la sécurité alimentaire de diverses populations
La présentation abordera l’impact de l’instabilité politique sur la sécurité alimentaire mondiale et le partage d’expériences de mes missions MSF dans ce domaine.
Elle s’étalera sur les volets suivants:
- Malnutrition et Crise alimentaire sur plusieurs terrains MSF: Partage d’expérience Missions MSF
- Ampleur de l’insécurité alimentaire et crise nutritionnelle dans le monde et au Canada
- Principales causes de l’insécurité alimentaire: Conflits armés-Climat-Économie-Migration
- Situation des conflits armés dans le monde
- Notions générales sur l’Insécurité alimentaire

Mehran Ebrahimi

Mehran Ebrahimi, Ph.D est professeur titulaire au département de Management et de Technologie de l’ESG UQAM et directeur du programme de maîtrise ès sciences de gestion à l’ESG-UQAM. Il y donne des cours de management, de management des connaissances et de théories du management au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat en administration. Il est membre fondateur et coordonnateur du Groupe d’études en management des entreprises de l’aéronautique (GEME-Aéro) à l’UQAM. Il est à l’origine de la création de l’Observatoire et en assume la direction.
Thème de la conférence : Intelligence artificielle
Titre de la conférence à venir
Contenu de la conférence à venir
Panélistes équité, diversité et inclusion (ÉDI)
Léa Maude Gobeille Paré
Conseillère en équité, diversité et inclusion

Léa Maude Gobeille Paré est conseillère en équité, diversité et inclusion à l’INRS depuis 2021. Elle accompagne la communauté universitaire dans la mise en place de mesure permettant de rendre le milieu de la recherche plus inclusif et équitable. Léa Maude a réalisé une maîtrise en sciences politiques, un certificat en études féministes et un programme court de 2e cycle en mobilisation et transfert de connaissances. Avant de travailler à l’INRS, elle a acquis une expertise sur les enjeux liés à la discrimination sur le marché du travail au sein de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Elle a également travaillé au Conseil du statut de la femme comme professionnelle de recherche, où elle a documenté les obstacles à l’égalité entre les genres dans le domaine du sport.

Marie-Caroline Daguste
Étudiante à la maîtrise en sciences expérimentales de la santé

En janvier 2023, Marie-Caroline a rejoint l’équipe de la Pr. Isabelle Plante pour un stage dans le cadre de son baccalauréat en sciences biomédicales à l’Université de Montréal. Au cours de ce stage, elle a étudié les effets d’une exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) sur les cellules épithéliales de la glande mammaire. Puis, ayant développé un intérêt pour la toxicologie environnementale, elle a décidé de poursuivre une maîtrise en sciences expérimentales de la santé, toujours dans le laboratoire de la Pr. Plante. Dans le cadre de ce projet, elle s’intéresse aux effets cancérigènes d’une exposition aux PE chez les travailleuses en soins personnels liée à leur utilisation de produits cosmétiques en milieu professionnel. De plus, elle évalue les inégalités sociales en matière d’exposition aux PE selon les caractéristiques socio-démographiques des travailleuses. En parallèle, Marie-Caroline est représentante ÉDI du centre AFSB dans le comité de l’INRS depuis 2024 et représentante du programme de maîtrise en sciences expérimentales de la santé depuis 2023.

Émile Luzolo Mbikulu
Gestionnaire de projets médicaux, M.P.H., M.D.
Voir la section conférencier.