Président d’honneur : Docteur Renaldo Battista
Directeur scientifique du Fonds de recherche du Québec en santé et professeur titulaire au département d’administration de la santé de l’Université de Montréal
Le Dr Battista détient un doctorat en médecine de l’Université de Montréal ainsi qu’un deuxième en politiques et gestion de la santé de l’Université Harvard.
De 1982 à 2003, il a été professeur au Département d’épidémiologie et de biostatistique ainsi qu’au Département de médecine de l’Université McGill. Président du Conseil d’évaluation des technologies de la santé du Québec (CETS) de 1994 à 2000, il a ensuite été président-directeur général de l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS), de 2000 à 2004.
Le Dr Battista est professeur titulaire au département d’administration de la santé de l’Université de Montréal depuis 2004 et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé depuis 2005. Il est également conseiller scientifique principal à l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention du CHU Sainte-Justine et membre de son Centre de recherche depuis 2008. Depuis 2012 il est directeur scientifique du Fonds de recherche du Québec en santé (FRQS).
Le Dr Battista a été membre du conseil de direction de l’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS) de 1994 à 2000 et a assumé plusieurs fonctions à l’International Society of Technology Assessment in Health Care (ISTAHC), dont la présidence de 1995 à 1997. Il a collaboré avec plusieurs collègues à la création de l’International Network of Agencies of Health Technology Assessment (INAHTA) en 1993 et a joué un rôle de conseiller dans le développement de l’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé dans plusieurs pays, dont la France, l’Espagne et l’Italie. Il a été l’un des cofondateurs, en 2001, de la maîtrise internationale en évaluation des technologies de la santé et gestion (programme ULYSSES). Il a été élu membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé en 2006.
Ses contributions scientifiques les plus importantes se regroupent autour de trois thèmes : l’intégration des services préventifs à la pratique clinique, le développement et l’implantation de lignes directrices en pratique clinique, et l’évaluation des technologies de la santé.
Conférencier invité : Docteur Anthony Griffiths, Centre de recherche national du sud-ouest sur les primates, Institut de recherche biomédicale du Texas
Après l’obtention d’un doctorat de l’Université de Cambridge au Royaume-Unis, le docteur Griffith réalisa son stage postdoctoral à la prestigieuse Harvard Medical School située à Boston dans le Massachusetts. C’est ensuite à l’Institut de recherche biomédicale du Texas qu’il entreprend des recherches en virologie et immunologie. L’équipe du docteur Griffith travaille sur la base moléculaire de la transmission zoonotique et de la pathogenèse virale et s’intéresse principalement au virus de l’herpès B et aux filovirus. Les recherches du docteur Griffiths portent sur les micros ARN codées par les virus qui jouent un rôle important dans la pathogenèse. Son objectif est de comprendre les mécanismes utilisés par ces virus afin de pénétrer les cellules et en quoi ces mécanismes diffèrent de ceux du virus de l’herpès simplex.
Conférencier invité : Professeur Mohamed Hijri, département de sciences biologiques, Université de Montréal
Le professeur Hijri détient un doctorat en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Burgundy (Dijon, France). En 1999, il rejoint l’équipe du docteur Ian Sanders à l’Université de Bâle (Suisse) pour effectuer son postdoctorat en génétique moléculaire.C’est en 2005 qu’il intègre l’institut de recherche en biologie végétale (IRBV) ainsi que le département de sciences biologiques de l’Université de Montréal en tant que professeur adjoint. Il devient ensuite professeur associé en 2010. Les thèmes de recherche du professeur Hijri sont la génomique environnementale et la biodiversité microbienne du sol. L’objectif de ses recherches est de comprendre la structure génétique, l’évolution et la reproduction des champignons mycorhiziens à arbuscules. De telles connaissances sont extrêmement importantes pour l’agriculture et l’aménagement de l’environnement. L’impact d’un futur savoir quant au fonctionnement au point de vue génétique de ces organismes est vital et nécessaire à la compréhension de leur rôle primordial dans la nature.
Conférencier invité : Professeur Xavier Roucou, département de biochimie, Université de Sherbrooke
Le professeur Xavier Roucou a obtenu son doctorat de l’Université Victor-Ségalen Bordeaux 2 (Bordeaux, France) en 1996. Il a ensuite réalisé trois postdoctorats : d’abords à l’Université Monash de Melbourne en Australie, puis à l’Université de Genève en Suisse et enfin au Lady Davis Institute for Medical Research, à l’Université McGill de Montréal. Depuis lors il est professeur au département de biochimie de l’Université de Sherbrooke et dirige une équipe de recherche qui étudie la biochimie et la biologie cellulaire des protéines en conditions normales et pathologiques en s’intéressant plus particulièrement aux maladies neurodégénératives. En 2013, le professeur Roucou et son équipe de recherche se sont vus décerné le prix de découverte de l’année, du magazine scientifique Québec Science, pour leur mise en évidence de l’existence de protéines dites alternatives. Les travaux novateurs des scientifiques ont été qualifiés de « découverte majeure et audacieuse qui révolutionne le monde de la recherche ». En effet, cette découverte remet en cause le dogme selon lequel chaque gène correspond à une protéine car selon leurs données chaque ARN messager code pour 3,8 protéines ! L’identification de ces protéines ouvre de nouvelles perspectives de recherche pour la compréhension de certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Conférencier invité : Professeur Yves St-Pierre, Centre INRS-Institut Armand Frappier
Pr. Yves St-Pierre a réalisé un doctorat en immunologie à l’Université de Toronto en 1991 suivi d’un stage postdoctoral en pathologie à l’Université Harvard. Le Pr. St-Pierre et son équipe tentent d’identifier les gènes impliqués dans l’évolution des formes agressives de cancers. Au cours des dernières années, ils ont mis en évidence des modulations de la galectine-7 (Gal-7) dans les modèles murins métastatiques comparativement aux non-métastatiques. De plus, des études réalisées en collaboration avec des cliniciens de la BCLQ (Banque de Cellules Leucémiques du Québec) leurs ont permis de déterminer que ce gène était également exprimé de façon anormalement élevée dans plusieurs types de cancers lymphoïdes humains.L’équipe du Pr. St-Pierre cherchent également à déterminer le rôle de la méthylation de l’ADN dans la régulation des gènes protumoraux. Pour ce projet de recherche, ils étudient les mécanismes par lesquels l’hypométhylation contrôle l’activité transcriptionnelle de la Gal-7 et des métalloprotéases de la matrice (MMP) et examinent in vivo l’effet de l’hypométhylation sur l’expression de la Gal-7 et des MMP durant le développement du cancer.